Une Sacrée mamie de Y. Shimada & S. Ishikawa

Je ne pensais pas ouvrir un topic à un manga un jour. Comme quoi, la vie est pleine de surprises

J'ai découvert cette semaine un manga absolument génial. Je me devais donc à tout prix de vous le présenter. Je sais qu'au moins deux personnes ici l'ont lu, j'espère donc que vous viendrez nous livrer vos impressions.


Comme je l'ai fait clairement comprendre plus haut, on ne peut pas dire que je sois particulièrement friande de mangas. Mais en fait, on va dire que c'est plus par défaut qu'autre chose, et par manque de temps aussi ... Après tout, je sais bien que dans tout ce qui existe, il y a des choses qui peuvent me plaire.

On m'a vivement conseillé cette série jeunesse et j'ai bien fait de tenter le coup. J'ai avalé les 4 premiers tomes en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et je compte bien lire les tomes suivants !

Citation :

1958, Hiroshima A cette époque au Japon, il est difficile pour une jeune femme d'élever seule ses deux fils. Acculée, Hikedo décide un jour de confier son plus jeune garçon, Akihiro, à sa mère qui vit à la campagne. Arrivé chez sa grand-mère, une vie complètement nouvelle va commencer pour Akihiro. Pas facile de quitter la ville pour la campagne quand on n'y est pas préparé ! Mais le petit garçon va vite s'habituer à sa nouvelle vie au grand air. Suivant l'exemple de sa super mamie débrouillarde, il apprend à s'adapter à toutes les situations.

Il s'agit d'un récit autobiographique, adapté du livre à succès du comédien comique japonais Shimada Youshichi. J'ai ouvert le 1er tome avec quelques à prioris mais je me suis rapidement laissée emporter par les aventures de cet enfant aussi attachant que malicieux. La réussite de cette série de manga tient à plusieurs choses :
- le portrait saisissant qui est fait du héros. Il est rare de voir un enfant aussi bien croqué !
- la sensibilité du récit. Elle est tellement palpable que la série peut plaire aussi bien à un public jeune qu'à un public adulte. Une sacrée mamie ne tombe jamais dans le misérabilisme ni dans un sentimentalisme malvenus. Il y a de l'émotion mais aussi beaucoup d'humour, d'intelligence et d'espièglerie
- les épisodes de la vie de Tokunaga et de son entourage sont plein d'esprits. La qualité est constante, il n'y a pas de moment de flottement. On ne s'ennuie jamais et les pages se tournent à une vitesse phénoménale.
- la galerie de personnages est des plus réjouissantes. De la mamie affectueuse et inventive à son meilleur ami Nanri en passant par tous ses autres camarades de classe et les habitants du village, la série est peuplée de protagonistes absoluments inoubliables.
- Le contexte historique est très bien restitué. On se plonge instantanément dans ce Japon des années 50, on découvre les coutumes de ce pays avec fascination et curiosité.
Cette série, en plus d'avoir une valeur documentaire non négligeable, est un divertissement efficace et diablement intelligent !

Vous l'aurez compris, c'est un coup de coeur ! J'espère vous avoir donné envie d'y jeter un coup d'oeil

C'est un méga coup de coeur pour ma part. Je trouve que ce manga sort vraiment du lot car les malheurs du petit garçon ne virent jamais au mélo. Le courage est mis en avant ainsi que la "débrouille" pour survivre. C'est touchant et juste je trouve. Et le chien est trop mignon

J'ai découvert Une Sacrée Mamie sur les conseils d'Emjy et si je ne peux pas dire que c'est un coup de coeur (je n'ai lu que le premier volume pour l'instant), j'ai beaucoup aimé ce manga et cette sacrée mamie.

Ce qui m'a surtout dérangée au départ, c'est le jeune héros que je trouvais absolument insupportable et qui méritait des claques ! Mais j'ai trouvé ensuite qu'il changeait un peu trop vite de comportement, passant du démon à l'ange un peu trop facilement.

Mais sinon, j'ai adoré cette description de la vie dans la campagne japonaise dans les années 50 et surtout le fait que malgré les difficultés, cette mamie ne perde jamais le sourire et essaye de voir des points positifs partout (chez un voleur par exemple).
J'aime aussi les leçons de vie qu'elle distille à son petit-fils.
J'aime aussi toute la communauté notamment les camarades de classe du héros.

Bref, une jolie découverte et je lirai sans aucun doute la suite !

Citation :

Mais sinon, j'ai adoré cette description de la vie dans la campagne japonaise dans les années 50 et surtout le fait que malgré les difficultés, cette mamie ne perde jamais le sourire et essaye de voir des points positifs partout (chez un voleur par exemple).

C'est cet aspect de l'intrigue qui m'a le plus plû, je crois. Cette mamie a vraiment du ressort !

J'espère que tu auras l'occasion de lire la suite. Je crois que je suis allée jusqu'au 4ème tome. Le rythme ne s'essoufflait pas mais comme j'ai un peu de mal avec les séries de manga trop longues, je suis rapidement passée à autre chose. J'aurais peut-être dû continuer ...

J'ai vu que ma bibli en avait au moins 8 donc je suis parée :-)
J'ai une nouvelle stratégie quand je vais à la bibli, c'est de prendre des mangas. Car j'ai droit à 15 livres et même si j'essaye de me limiter, j'ai du mal à ne pas emprunter le maximum. Or 15 livres même en 6 semaines, c'est impossible. Mais si je mets 5 -6 mangas ou BD tout de suite c'est un peu plus réaliste !

J'ai lu le premier tome d'Une sacrée mamie en juillet dernier et à raison d'un tome en moyenne par mois (et selon la disponibilité en médiathèque), j'ai lu le 11e et dernier tome il y a quelques jours. Et ô qu'Akihiro et sa grand-mère vont me manquer ! J'ai tout de suite été charmée par la tendresse qui se dégage de ces souvenirs d'une enfance passée dans la Japon rural dans les années 50. Bien loin que celle que j'ai pu connaître, et pourtant, je crois qu'il y a quelque chose d'assez universel et intemporel dans ces souvenirs.

Akihiro n'est pas un enfant parfait, et il est assez agaçant au début, et même tout au long des 11 tomes, il fait bien l'avouer, mais eh ! c'est un petit garçon de 9-10 ans entraîné par ses copains. Alors oui, il fait des bêtises, mais il sait aussi se révéler malin, généreux et très touchant.

Quant à Osano, la sacrée mamie d'Akihiro, je l'aime tellement ! C'est une femme forte, fière, qui ne baisse jamais les bras devant l'adversité, bourrue au premier abord, et qui pourtant fait preuve d'une sagesse, d'un altruisme et d'un certain humour pince-sans-rire qui rendent son personnage formidable.
J'ai apprécié retrouver au fil des tomes les personnages secondaires - avec un faible pour la grand-mère de Nanri, le meilleur copain d'Akihiro ! (Et Carp, évidemment )

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec Le Petit Nicolas qui a un héros de l'âge d'Akihiro, à peu près à la même époque, sauf que là, on est dans une ville moyenne française Mais il y a un petit garçon moyen à l'école, dissipé, toujours prêt pour la bagarre et les bêtises, le meilleur ami pas toujours très finaud, les copains qui sont chouettes un jour et qui le lendemain, ne sont plus des copains, la fille qui fait rougir,... C'était assez intéressant de comparer ces deux visions de l'enfance.

Même si dans Une sacrée mamie, c'est plus doux-amer. J'ai plusieurs fois été très émue, particulièrement le chapitre avec le personnage de Taku dans le tome 2. Et bien sûr, en refermant le tome 11... Saga et ses habitants vont me manquer