La délicatesse, chapitres 100 à : "Markus ne termina pas sa phrase, il laissa son poing la finir à sa place".

Nous voici déjà arrivés aux dernières pages du roman ; Nathalie s'est enfuie et Markus donne un coup de poing à son patron. Lisieux sera le lieu de leurs retrouvailles.

J'ai bien aimé ces dernières pages ; j'ai trouvé qu'on revenait à une situation de complicité semblable à celle du début. Ces pages sont l'occasion de clarifier les choses, de mettre un point final au deuil de Nathalie et de chasser ce qui ne collait pas dans la vie des deux protagonistes. La maison de Madeleine apparaît alors comme le cocon qui permet cette renaissance.

J'ai adoré ces dernières pages ! La précédente partie m'avait fait un peu peur concernant l'issue de la relation entre Nathalie et Markus, mais ces chapitres m'ont totalement rassurée et conquise : quelle fin magnifique
Il règne une très grande poésie et tendresse (oserais-je dire "délicatesse" ) dans cette partie, notamment pour la visite à la grand-mère, la promenade dans le jardin et la partie de cache-cache. Nathalie et Markus sont enfin heureux, sans aucun obstacle entre eux : j'ai beaucoup aimé la façon dont Charles a été remis en place, il n'a eu que ce qu'il méritait !

Seul ombre au tableau : le roman est fini. J'ai tellement aimé La Délicatesse, j'aurais bien aimé passer un peu plus de temps avec Markus et Nathalie

Cette lecture était si agréable que je n'avais pas envie d'arriver aux dernières pages. Comme tu le dis Popila, le fait de revenir à Lisieux permet à Nathalie de terminer sa période de deuil. On a l'impression que Nathalie et Markus commencent vraiment leur histoire à partir de ce moment-là, ce qui avait lieu précédemment dans le roman semble n'être qu'un tâtonnement, alors que cette fin est en fait le véritable début. Je trouve cette fin très émouvante, avec le personnage de la grand-mère que j'ai trouvé très touchant.

J'ai achevé ma lecture ce week-end et j'ai trouvé ma lecture aussi plaisante que la première fois.

Il y a comme un contraste entre Charles et sa solitude dans sa vie de couple, et le couple formé par Nathalie et Markus. D'ailleurs, le portrait de Charles est assez décevant, quand il cherche à tout prix à s'attacher la sympathie de Markus, un comportement assez étrange. Foenkinos sait aussi pointer les travers de la nature humaine, avec une vérité cuisante. Ce n'est pas d'un coté le méchant face aux gentils, Charles n'est pas pertinent de vouloir s'attacher l'affection de nathalie, ça manque de subtilité, et de délicatesse. Cette manière qu'il a de se comparer à Markus, là aussi bizarre. Enfin, Foenkinos semble enfoncer des portes ouvertes en dévoilant que les sentiments et les émotions, ca ne s'achètent pas en grande surface, mais bon il est assez juste et envoie de belles et bonnes émotions

Popila je te remercie pour tes présentations, tu trouve toujours les points clés de l'histoire, et l'illustration qui va avec, c'est vrai que c'est un roman dont la lecture peut se réaliser en quelques heures et de le découper comme ça permet une meilleure appropriation des petits détails, j'ai pris le temps de savourer le style de David. Alors que la première fois, je l'avais lu d'une traite tellement, j'étais emballée.

Constance a écrit:

Popila je te remercie pour tes présentations, tu trouve toujours les points clés de l'histoire, et l'illustration qui va avec, c'est vrai que c'est un roman dont la lecture peut se réaliser en quelques heures et de le découper comme ça permet une meilleure appropriation des petits détails, j'ai pris le temps de savourer le style de David. Alors que la première fois, je l'avais lu d'une traite tellement, j'étais emballée.

Merci Constance, ça me fait très plaisir ce que tu me dis là.

J'ai moi aussi beaucoup aimé la fin de ce roman. Les derniers chapitres, à Lisieux, sont très poétiques et, comme sandie l'a dit, d'une grande tendresse. J'aime beaucoup l'image de Madeleine, la grand-mère, immobile devant son feu de cheminée et la façon dont elle marque Markus. Et puis, la partie de cache-cache qui se termine par 117, le numéro du dernier chapitre, jolie façon de boucler la boucle...