John Green, auteur de la fascination adolescente

Surtout l'épopée en voiture et le passage éclair à la supérette pour faire les courses. Et le passage où les trois garçons chantent le générique des Pokémon, ça m'a rappelé des souvenirs d'enfance

Après plus de 200 pages lues j'ai abandonnée Qui es-tu Alaska?. Je n'ai jamais réussi à rentrer dans cette histoire que j'ai trouvé assez plate, où il ne se passe pas grand chose avant la 2e partie du livre soit au 2/3. Les personnages ne m'ont jamais convaincus et ont des personnalités assez caricaturales : le héros introverti, la fille secrète dont tombe amoureux le héros, les copains, les profs,... Je pense que ce "style" de roman sur les méandres de l'adolescence est trop éloignée de mon univers de lecture actuel. Dans ce livre je n'ai pas retrouvé le charme, le "page turner" de Nos étoiles contraires

J'ai terminé hier le dernier roman de John Green, Tortues à l'infini. 


Aza Holmes, 16 ans, a tout pour être aimée et avoir un bel avenir, mais elle a grandi avec une pathologie psychique. Qui est-elle, où est-elle, lorsque la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles s’empare d’elle ? Vous aimerez Aza, qui raconte sa propre histoire, vous aimerez sa meilleure amie Daisy la tornade, et son peut-être amoureux Davis, fils d’un milliardaire mystérieusement disparu. Un trio improbable qui va mener l’enquête, et trouver en chemin d’autres mystères et d’autres vérités…

Et je l'ai beaucoup apprécié Aza est une héroïne dans laquelle je me suis pas mal retrouvée et pourtant, parfois, elle est difficile à aimer tant elle peut paraître renfermée sur elle-même et un peu égoïste (et donc le fait de se sentir proche d'elle se fait se poser pleins de questions ). À vrai dire, pendant une partie du livre, j'en suis même venue à préférer Daisy, sa "Meilleure et Plus Intrépide Amie", entre autres auteure de fanfictions sur l'univers de Star Wars - je connais très mal cette franchise, mais certains détails m'ont bien fait rire Il y a aussi Davis, qui pourrait n'être qu'un fils de riche parmi d'autres, mais qui m'a vraiment plu et émue, comme son petit frère Noah. Au final, l'enquête n'est qu'un prétexte pour se retrouver dans les pensées d'Aza (même si cela apporte un petit côté "thriller" à l'ensemble). J'ai lu que John Green souffrait de la même maladie psychique qu'Aza et je dois dire que les pensées obsessionnelles sont particulièrement bien retranscrites, même si on pourrait dire qu'il en fait peut-être trop. J'ai eu l'impression qu'il voulait absolument nous prouver qu'il s'y connaissait - ce dont je ne doute pas - mais parfois, ça fait un peu "exposé scientifique". 
Mais au delà de ça, c'est un joli roman qui m'a poussée à réfléchir sur pas mal de choses. Être bousculée par ses lectures, des fois, ça a du bon

Merci pour ton avis : ce roman me faisait de l'oeil car j'aime beaucoup John Green, mais après avoir lu ton compte-rendu je meurs d'envie de le lire !
Je crois que ce sont les références à Star Wars qui ont achevé de me convaincre

J'ai également lu ce dernier roman de John Green, "Tortues à l'infini" mais je n'ai pas du tout aimé pour ma part alors que je suis assez amatrice de ce qu'il écrit. Cependant ses récits sont relativement inégaux et je trouve que celui-là est assez bancal, un peu comme "Qui es-tu Alaska ?" J'ai eu du mal à m'attacher à la narratrice et j'ai trouvé l'intrigue "mystère" vraiment faiblarde... Décidément il peine à égaler "Nos étoiles contraires".

Je rejoins malheureusement Summerday concernant Tortues à l'infini : je n'ai pas aimé ce roman, même si j'ai trouvé le courage de le lire en entier.

C'est touchant de savoir que l'auteur a voulu aborder ses troubles psychiques à travers ce roman et de faire partager son ressenti mais je trouve que la maladie d'Aza prend trop le pas sur l'intrigue : l'histoire du père de Davis devient rapidement anecdotique et au bout d'un moment, j'en avais franchement marre de toujours lire des phrases où elle ressasse son obssession pour les microbes et son mal-être.
C'est vraiment dommage car je trouve que John Green arrive toujours à nous proposer de beaux portraits d'adolescents et des histoires qui mêlent émotion et humour : j'ai adoré les références à Star Wars et il y en a également de plus subtiles à Harry Potter.
D'autre part, j'ai bien aimé les quelques citations (notamment de Shakespeare) qui émaillent certains moments, elles sont par ailleurs très belles.

J'espère que son prochain roman sera meilleur !