Il me reste très peu de temps avant d'être hors délai pour vous présenter un film que j'adore
Cinema Paradiso
Cinema Paradiso est un film italien réalisé par Giuseppe Tornatore, sorti en 1989. En dehors de Philippe Noiret et de Jacques Perrin, les acteurs sont tous italiens et inconnus pour moi.
C'est un film qui a gagné à peu près tous les prix possibles, Prix du jury à Cannes, César, Oscar, Golden Globes, BAFTA, etc...
Il existe 2 versions de ce film, la version normale, sortie au cinéma et une version plus longue qui a été diffusée quelques années après la sortie du film comme un téléfilm en 2 parties sur TF1. Pour ma part, j'ai trouvé la version longue encore meilleure que le film, on découvre mieux Salvatore, le héros du film, à l'âge adulte. Apparemment, la version longue était... trop longue et un peu trop "chaude" pour la censure italienne. Malheureusement, elle n'existe pas qu'en version Zone 1.
L'histoire
Le film commence avec Salvatore adulte (Jacques Perrin) qui est un cinéaste très connu. Il apprend presque par hasard la mort d'Alfredo, son ami, dans son village natal.
Pour Salvatore, c'est la fin d'une époque, une page qui se tourne. Depuis très longtemps, il n'a pas mis les pieds dans son village natal, n'a plus vu Alfredo, mais l'annonce de sa mort le renvoie à toute son histoire personnelle. Ce soir-là, Salvatore redevient le petit Toto.
On se retrouve dans un petit village italien de l'Après-Guerre. Toto est un petit garçon sans papa (parti sur le front Russe et disparu) et un des enfants de choeur (fort turbulent) du village.
Le curé, en plus d'être curé, est aussi responsable de la salle paroissiale qui fait office de cinéma (le Cinema Paradiso).
M. le curé est un vrai curé italien, toujours près à censurer les films de toute image pas tout à fait chaste... On le voit donc régulièrement assister à des projections privées où il agite sa clochette afin de faire comprendre au projectionniste, Alfredo (Philippe Noiret), qu'il faut couper les scènes ! Ces projections privées exercent un attrait sans mesure sur le petit Toto qui rêve d'y assister ou de voler les fameuses scènes coupées. C'est ainsi qu'il commence à fréquenter Alfredo, le projectionniste bourru... grâce à leur passion commune pour le cinéma, l'ours mal léché et le petit garçon deviennent inséparables et Alfredo enseigne petit à petit la vie et le cinéma à Toto...
Je n'ai pas trop envie de vous raconter la suite... je pense qu'il faut découvrir le reste de l'histoire dans le film pour vraiment pouvoir l'apprécier et voir la relation Toto/Salvatore et d'Alfredo grandir et s'épanouir. Leur relation est une des plus émouvantes du cinéma. J'ai vu le film à plusieurs reprises et à chaque fois ça m'a fait pleurer tellement c'est émouvant et plein de tendresse, et ce sans que ça tombe un seul instant dans le mélo.
C'est aussi un fantastique hommage au cinéma. Tout dans ce film tourne autour du cinéma et c'est vraiment le 3e personnage de cette histoire. L'amour du cinéma est le ciment de tout et c'est donc pour moi le film idéal à présenter au Ciné-Club.
Je ne sais pas si vous le connaissez mais c'est pour moi un des plus beaux films que j'ai vu (et que j'aime revoir). J'ai hâte de savoir s'il en est de même pour vous