Making conversation de Christine Longford

Ce roman met en scène la jeune Martha, une jeune fille brillante mais pas très douée pour la conversation car soit elle en dit trop soit pas assez...
Il a été souvent comparé au roman Cold Comfort Farm mais comme je ne l'ai pas lu, je serai bien en peine de le faire moi-même.

J'avoue avoir été un peu déçue par ce roman. Il y a certes des répliques très drôles tout comme certains personnages (je pense à Mrs Spencer), mais je n'ai pas été plus séduite que ça... Ce n'est à mon avis pas une comédie, comme l'est, je crois, Cold Comfort Farm.

Par ailleurs, je trouve que l'héroïne n'est pas très attachante, et l'auteur pas très tendre avec elle parfois.

Ce qui m'a le plus intéressée, ce sont les descriptions de l'université à Oxford, et ce qui m'a le plus gênée, ce sont les allusions aux Juifs qui sont un peu péjoratives (je sais bien qu'à cette époque, c'était fréquent en littérature. On retrouve ce type de réflexions chez Agatha Christie, mais là c'était un peu trop présent .).

Merci pour ton avis, Miss Virginia. Bon, malgré ton avis mitigé, je suis curieuse de le lire même si ce ne sera pas une priorité. J'ai tellement d'autre Persephone qui m'attendent  
Apparemment, ce roman ne fait pas l'unanimité chez les lecteurs. On ne parle pas autant de lui que de Miss Buncle's Book, Mariana ou des Dorothy Whipple, j'imagine que ce n'est pas forcément bon signe...

Est-ce que ce livre peut aussi être considéré comme un roman d'apprentissage ? Est-ce que l'héroïne évolue ?

Citation :

Il a été souvent comparé au roman Cold Comfort Farm mais comme je ne l'ai pas lu, je serai bien en peine de le faire moi-même.

J'ai lu ça aussi. D'après ce que tu dis, Making conversation n'a pas grand chose à voir avec le roman de Stella Gibbons. L'humour de CCF est très fort et incisif. Il joue beaucoup sur la parodie (notamment des romans du terroir anglais comme ceux de Thomas Hardy).

Citation :

Ce qui m'a le plus intéressée, ce sont les descriptions de l'université à Oxford, et ce qui m'a le plus gênée, ce sont les allusions aux Juifs qui sont un peu péjoratives (je sais bien qu'à cette époque, c'était fréquent en littérature. On retrouve ce type de réflexions chez Agatha Christie, mais là c'était un peu trop présent .).

Aïe, ça fait un peu peur ce que tu dis là   

Oui je ne pense qu'il faille que tu en fasses une priorité.
Il s'agit bien d'un roman d'apprentissage, l'héroïne évolue.
J'ai oublié de dire que la fin est assez abrupte...

Je viens de jeter un coup d'œil aux critiques sur Goodreads et beaucoup partagent mon avis. En tout cas, d'après ce que tu dis de Cold Comfort Farm, je confirme qu'il ne s'agit en aucune façon d'une parodie.

Citation :

Je viens de jeter un coup d'œil aux critiques sur Goodreads et beaucoup partagent mon avis. En tout cas, d'après ce que tu dis de Cold Comfort Farm, je confirme qu'il ne s'agit en aucune façon d'une parodie.

Je me demande d'où vient la comparaison avec Cold Comfort Farm.   J'avoue que ça me rend curieuse...

Si l'héroïne n'est pas attachante, ce n'est pas un bon point, surtout quil s'agit d'un roman d'apprentissage...
Comme le récit se passe à Oxford, est ce que l'auteur décrit les cours ou la relation qu'entretient Martha avec les autres étudiants et les professeurs ? Ca pourrait être intéressant ...

Sinon, c'est tout à fait superficiel, mais j'aime quand même beaucoup le motif choisi pour ce livre  

C'est surtout la séparation filles/garçons qui est traitée et comment ils interagissent, il y a quelques professeurs évoqués (ils sont assez misogynes d'ailleurs), et il y a pas mal de références culturelles.

La comparaison vient d'une auteur dont j'ai déjà oublié le nom qui a écrit un article sur ce roman. J'ai vu ça dans la présentation de l'éditeur.