Washington Square de Henry James

Washington Square sera réédité au livre de poche le 14 janvier avec la couverture ci-dessus.

Citation :

New-York, milieu du XIXe siècle. Catherine Sloper est une jeune fille sans grande beauté et à l’esprit simple, mais elle est l’unique héritière du docteur Sloper qui a acquis une fortune importante. Lors d'un bal, elle rencontre le beau Morris Townsend. Il la courtise, elle tombe amoureuse et jure de l'épouser... Mais tiendra-t-elle son engagement, contre l’avis de son père qui menace de la déshériter, et le jeune homme est-il vraiment sincère ? Amour, argent et faux-semblants ; Washington Square, publié en 1881, dresse le portrait d'une société figée à l’aube d’une ère nouvelle.

Merci pour la nouvelle ! Je ne le rachèterai pas mais j'aime bien la couv'

Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire Henry James et je n'ai aucun de ses romans dans ma Pal

Oh, ça c'est vraiment cool !! Je me souviens avoir fait des pieds et des mains pour me procurer mon édition française à l'époque !!! Je ne le rachèterai pas mais je le conseille vivement car j'en garde un souvenir très fort. Le père de l'héroïne est un personnage plutôt marquant, je me souviens que ces scènes de dialogues m'avaient assez percutée. L'intrigue en elle-même m'a fait rebondir car les deux "héros" ne sont vraiment pas banals pour une fois (ce sont même tous les deux des antihéros)...

Merci pour l'info!

Washington square était dans ma PàL depuis un moment, je l'ai enfin extirpé
Ce roman m'a beaucoup plu, malgré une intrigue toute simple mais qui nous donne de belles joutes verbales et des personnages très complexes comme seul James sait les faire. Au premier abord, on pense que le rôle du salaud est tenu par Morris, qui n'en a que pour l'argent de la naïve Catherine mais son père met bien mal à l'aise : la manière dont il traite sa fille est assez ignoble, sans cesse à la rabaisser et lui rappeler que la pauvre n'a rien pour elle, aussi bien physiquement qu'intellectuellement. Le personnage de la tante m'a bien fait rire, par moments elle semble plus amoureuse de Morris que Catherine

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En bref, un roman très intéressant pour en savoir plus sur la société américaine de l'époque mais aussi pour les interrogations qu'il suscite.

Oui et je trouve une fois de plus que la fin fait réfléchir et qu'on peut la voir de deux façons.

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Oui, je suis tout à fait d'accord avec toi : au départ, j'avais eu de la peine pour

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mais avec le recul le côté vengeance convient aussi :

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Voila exactement. C'est ce que j'aime avec James, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas de fin, mais il y a quand même 2 possibilités différentes et je trouve cela extrêmement fort d'arriver à faire cela.