Middlemarch, chapitre 37 à 39

Je propose pour la nouvelle semaine de lecture les chapitres 37 à 39 inclus.
Cela peut paraître peu mais les chapitres me semblent assez longs.

Bonne lecture à tous.  
Et je ne résiste pas à poster cette photo totalement décalée à propos de Middlemarch

Oooops non, je voulais dire, on s'y remet !

L'image est un peu étrange mais très drôle, bien trouvée !

Allez, on enchaîne !!!

J'aime beaucoup cette image moi aussi, elle est très drôle !
Je me remets dans Middlemarch cet après-midi.

Alors j'ai lu cette partie... en diagonale pour une bonne part. Je dois avouer que je n'en retirerai pas de souvenirs mémorables. Les choses avancent entre Dorothea et Will Ladislaw, mais à tout petits pas. Quant au blabla socio-politique, il m'a ennuyée au plus haut point.
J'espère retrouver de la motivation dans la prochaine partie.

J'ai commencé le chapitre 37 et me suis un peu endormie dessus... je vais tâcher d'avancer ce week end !!

Le chapitre 38 a atteint un niveau d'ennui assez remarquable
Toute la conversation politique m'a ennuyée à un tel point que je n'ai aucun souvenir du but - s'il y en avait un.. - de cette conversation.

Ce qui est dommage car les chapitres 37 et 39, qui se focalisent plus sur les sentiments de Will envers Dorothea, et sa vie sans joie avec Casaubon sont plus intéressants.

On se rend compte de l'isolement presque total de Dorothea à Lowick, où Will n'est soigneusement pas invité, et même interdit d'y venir.

Citation :

The mere chance of seeing Will occasionnally was like a lunette opened in the wall of her prison.

L'absence de compréhension entre Casaubon et Dorothea (remarquez que l'auteur les appelle à un moment "poor Dorothea" et "poor Casaubon") empire, et le ton condescendant qu'il a est vraiment exaspérant , comme lorsqu'il dit

Citation :

You have assumed a judgement subject beyond your scope

Il faut dire que Dorothea blind, you see, to many things obvious, commet impair sur impair en demandant à Casaubon d'offrir une rente/de l'argent à Will, de le soutenir quand il décide de s'installer à Middlemarch et tout simplement en le fréquentant.

Cela va mal finir, je le sens

Comme vous, je n'ai pas trouvé cette partie particulièrement passionnante... Je trouve qu'on fait un peu du surplace : Dorothea est malheureuse avec Casaubon, Casaubon se méfie du retour de Will, Will est amoureux de Dorothea... J'ai l'impression que ça fait 50 pages qu'on sait ça et que rien de plus ne se passe.
Par contre, j'ai assez bien aimé le passage sur les journalistes et le mépris qu'en ont la bonne société de Middlemarch : ça donne un aperçu de la vie et des mentalités de l'époque assez intéressant. Mais dommage qu'il soit noyé dans autant de blabla.

sandie a écrit:

Je trouve qu'on fait un peu du surplace : Dorothea est malheureuse avec Casaubon, Casaubon se méfie du retour de Will, Will est amoureux de Dorothea... J'ai l'impression que ça fait 50 pages qu'on sait ça et que rien de plus ne se passe.

C'est également ce que je ressens: George Eliot prend vraiment tout son temps et le triangle amoureux (même si Dorothea ne semble pas connaitre les sentiments de Will) met beaucoup de temps à se mettre en place.
Nous sommes quasiment à la moitié du livre, et cela n'a pas beaucoup évolué

Pas mieux ! j'ai beaucoup peiné à lire cette partie que j'ai trouvé un peu ennuyeuse, surtout les côtés politiques. J'avoue que je n'ai aucune idée de ce qu'à pu être le roi George IV et les combines pour les élections, surtout en ce moment, je sature un peu...
Je suis triste pour Dorothea quand son mari lui explique qu'il y a des choses qui sont trop compliquées pour sa compréhension et qu'elle ferait mieux de s'abstenir de faire des propositions...
Je la trouve un peu plus humaine dans ce chapitre où elle essaye de remédier à l'injustice subie par la mère de Will...

DViolante a écrit:

Je suis triste pour Dorothea quand son mari lui explique qu'il y a des choses qui sont trop compliquées pour sa compréhension et qu'elle ferait mieux de s'abstenir de faire des propositions...
Je la trouve un peu plus humaine dans ce chapitre où elle essaye de remédier à l'injustice subie par la mère de Will...

La condescendance de Casaubon envers Dorothea est effectivement pénible à lire. Son fameux You have assumed a judgement subject beyond your scope est humiliant, surtout qu'elle cherche à  bien faire.
Bon, elle ne se rencontre de rien et fonce tête baissée, mais au moins cela part d'un bon sentiment