Timothée Chalamet

Comme je sais que nous sommes plusieurs à apprécier ce jeune acteur, j’ouvre un topic à Timothee Chalamet en espérant que nous serons nombreux à échanger sur sa carrière et ses rôles. 

Timothee Chalamet est un jeune acteur franco-américain né à New York en 1995. Formé dans la fameuse école d’art dramatique et musicale de LaGuardia, à New York (qui a inspiré la série Fame), il s’est rapidement illustré au théâtre puis a décroché des petits rôles dans des séries (Homeland) ou encore dans le film Interstellar de Christopher Nolan. Mais c’est le rôle d’Elio dans le film Call me by your name de l’italien Luca Guadagnino (adapté du roman du même nom d’Andre Aciman) qui le révéla à un plus large public. Ce rôle lui valut même une nomination aux Golden Globes puis aux Oscars. Il devint le plus jeune acteur nommé dans cette catégorie depuis 80 ans.



Depuis, il enchaîne les rôles majeurs aux côtés de grands réalisateurs. On a pu le voir dans Beautiful Boy du réalisateur belge Felix Van Groeningen (Alabama Monroe) avec Steve Carrell.




Il a aussi joué devant le camera de Woody Allen, dans Un jour de pluie à New York, aux côtés d’Elle Fanning, et dans lequel il incarne un jeune homme cultivé et mélancolique (sorte de double du réalisateur) et a une belle séquence chantée au piano.



Il décroche ensuite le rôle du jeune monarque Henri V dans le film historique The King de David Michod pour Netflix. Le film est remis en cause historiquement mais la prestation de l’acteur, plus sombre et donc plus éloignée de ses rôles précédents, d’amoureux ou de jeunes hommes plus candides, est unanimement saluée par la critique .
Il tient également un rôle dans Hostiles, le western pro-indien de Scott Cooper, avec Christian Bale et Rosamund Pike, dans lequel il joue un jeune soldat français.
Timothee Chalamet a tourné 2 fois avec la  réalisatrice égérie du cinéma indépendant américain Greta Gerwig, dans Lady Bird puis dans Little women, où il retrouve sa comparse et complice, l’actrice irlandaise Saoirse Ronan.



Les futurs  films de l’acteur sont extrêmement alléchants. Il sera bientôt à l’affiche du prochain film de Wes Anderson, The French Dispatch, avec un casting 5 étoiles (Frances McDormand, Tilda Swinton, Bill Murray, Benicio del Toro ... et Saoirse Ronan). Le film retrace le quotidien de quelques correspondants de presse américains à Paris dans les années 50.
L’acteur a également tourné récemment dans son tout premier blockbuster : Dune de Denis Villeneuve, adapté du classique de SF de Frank Herbert, avec Oscar Isaac, Rebecca Ferguson, Zendaya, Javier Bardem et bien d’autres.
Et il vient de décrocher le rôle de Bob Dylan dans le biopic que James Mangold (Walk The line, Logan, Le Mans 66 ...) consacrera à l’artiste.
Au printemps prochain, il sera pour la première fois dans une pièce à Londres, 4000 miles, avec l’actrice anglaise Eileen Atkins.
Un jeune homme bien occupé que ce Timothee Chalamet !



Et vous, quels films avez-vous vu avec cet acteur ? Dans lequel l’avez-vous découvert ? Quels projets avec lui vous tentent le plus ? Que pensez-vous de son jeu et de ses choix de carrière ?

Alors pour ma part, ne l'ayant vu dans rien (enfin dans Interstellar, mais j'avoue qu'il ne m'avait marqué), je me demandais pourquoi on en faisait tout un plat.

Et puis, j'ai vu Little Women. Et j'ai tout compris. Il a une présence, une gestuelle et un magnétisme rare chez quelqu'un d'aussi jeune.

Je compte bien découvrir ses autres films.

J'aime beaucoup ses interviews en français où il est d'un naturel rafraîchissant. J'avais aimé son appel à François Ozon. Ce serait tellement intéressant qu'il le fasse tourner.

Citation :

Et puis, j'ai vu Little Women. Et j'ai tout compris. Il a une présence, une gestuelle et un magnétisme rare chez quelqu'un d'aussi jeune.

C’est tout à fait ça. C’est un acteur qui joue beaucoup avec son corps, même s’il est aussi capable d’exprimer tout un panel d’émotions très sobrement.

Citation :

Je compte bien découvrir ses autres films.

Par lequel tu vas commencer ?

Citation :

J'avais aimé son appel à François Ozon. Ce serait tellement intéressant qu'il le fasse tourner.

Je croise les doigts !

Au départ, j'étais un peu comme toi, Shelbylee. Je me demandais pourquoi tout le monde semblait le trouver si génial. Et puis je l'ai vu dans Call Me By Your Name, et je l'ai trouvé excellent. Comme vous le dites, il joue beaucoup avec son corps, il laisse passer plein de petites choses à travers sa gestuelle. Je l'ai ensuite vu dans The King, qui a pour moi achevé de me prouver tout son talent : c'est un rôle très différent, tout en retenue, qu'il incarne avec un sobriété et une finesse déconcertantes. Il est très talentueux. J'ai hâte de le voir dans d'autres rôles (notamment dans Little Women, bientôt j'espère ).

Comme Shelbylee, je ne l'ai pas encore vu dans autre chose, mais j'ai bien envie de découvrir un peu plus sa filmographie.

J'ai vu Chalamet dans :
- Interstellar (mais il est tout petiot et a un petit rôle je ne m'en souviens pas trop alors que j'ai vu le film un certain nombre de fois!)
- Call me by your name : vraiment le film qui m'a fait découvrir l'acteur. En plus d'adorer le film, j'ai vraiment été complètement bluffée par la performance de Timothée Chalamet. Il est d'une justesse assez folle et je trouve que c'est un rôle très fort pour un acteur d'une petite vingtaine d'années.
- Lady bird
- Hostiles
- Un jour de pluie à New-York : je n'ai pas vraiment aimé le film (voire pas du tout, Woody fait vraiment dans la caricature) mais Timothée excellent en alter ego de Woody Allen
- Le Roi : excellente performance toute en nuance
- Les filles du docteur March

Cela faisait très longtemps que je n'étais pas tombée sur un acteur aussi charismatique et exigeant dans sa filmographie (franchement il n'y a vraiment rien à jeter c'est impressionnant). Timothée Chalamet apporte quelque chose de frais, il est drôle, il a l'air d'avoir la tête sur les épaules et il a l'air super sympa dans la vie, bref, je pense qu'on le verra sur nos écrans pour un bon bout de temps!

J'ai très très hâte de le voir dans l'adaptation de Dune de Denis Villeneuve, l'occasion de sortir le roman que je n'ai jamais lu de ma PAL avant la sortie du film!

Je le découvre depuis peu, et je l'adore! J'ai hâte de le voir non seulement dans le nouveau Wes Anderson, mon réalisateur préféré, mais aussi dans Dune, le livre étant un de mes préférés!!

@Emjy : pour répondre à ta question soit Hostiles mais il a un tout petit rôle, soit The King seul autre disponible pour l'instant en streaming.

@Shelbylee : hâte d’avoir ton avis alors ! Le film est un peu long, il faut juste trouver la motivation de se lancer ^^

@Lilybart : je suis d’accord, il est impressionnant dans The King. C’est un rôle d’une grande épaisseur dramatique et je trouve qu’il s’en sort très bien.
Call me by your name reste mon coup de cœur absolu dans sa filmographie. Il faut dire que j’adore le personnage d’Elio.

@Miss Julitte : Si tu as l’occasion de voir Call me by your name, je te conseille de foncer !

@Dissolve girl : ah je vois que tu l’as vu dans tous ses films ou presque ! Je viens d’ouvrir un topic pour le film de Woody Allen, n’hésite pas à venir y poster ton avis même s’il est négatif. J’avoue avoir des réserves sur ce film mais la prestation de Timothee n’en fait pas partie

@AnGee : le projet Dune m’intrigue énormément. Le casting est énorme en plus. Il faudrait que je prenne le temps de lire les livres ...

Shelbylee a employé les mots exacts pour définir Timothée Chalamet, il est d'un naturel rafraîchissant ! C'est vraiment un acteur que j'apprécie et je l'ai découvert dans Call me by your name qui est un film que j'adore totalement.

C'est toujours un grand plaisir de le voir jouer et il choisit vraiment très bien ses films et ses réalisateurs. J'ai tellement hâte de le voir chez Wes Anderson qui est un réalisateur que j'adore. Et c'est vrai que Saoirse Ronan et lui fonctionnent magnifiquement bien à l'écran.

Si vous voulez rigoler un peu, je vous conseille cette video    :

Je n'ai pas fait très attention à lui dans Interstellar (peut être parce que je n'ai pas aimé le film ) ni dans la série Homeland même si je me rappelle son personnage assez secondaire.
Je l'ai vraiment découvert et beaucoup aimé dans Call me by your name et dans le récent The king où je l'ai trouvé formidable.

Je l'ai beaucoup aimé dans Ladybird où il interprète un petit con prétentieux (il n'y a pas d'autre mots pour désigner son personnage ) avec brio car il est assez détestable.
Je n'ai pas encore regardé Little women mais rien qu'à voir les bande-annonce, il m'apparaît parfait pour le rôle de Laurie.

J'aimerais beaucoup le voir dans Beautiful Boy car j'ai lu le récit et il est très puissant.
Et puis j'attends avec immense impatience Dune qui devrait sortir aux USA en décembre 2020 où il tient le rôle principal.

Timothée Chalamet et Eileen Atkins ( ) ont posé tous les deux pour le Vogue anglais :






J'espère que l'interview sera mise en ligne sur internet. J'aime bien la phrase d'accroche en tous cas :

Citation :

After three years of looking, eileen atkins thought she would never find the perfect actor to play her grandson on stage. then timothée chalamet came along.

Et sinon, la pièce a été repoussée mais pas annulée (ouf !)

Bonne nouvelle pour le report de la pièce!

Les photos sont jolies, ça fait très naturel.

Un chouette article sur Timothée et Eileen Atkins (notamment sur leur première rencontre) vient de paraître sur le site de Vogue UK, l'acteur y parle aussi de théâtre et de sa pièce :

Citation :

“We Find Our Crisis In A Moment Of Stasis”: An Audience With The Wildly Talented Timothée Chalamet

After three years of searching, Dame Eileen Atkins thought she would never find the perfect actor to play her grandson on stage. Then Timothée Chalamet came along. The West End co-stars give British Vogue’s Olivia Marks an insight into the theatrical event of 2020, now on hold as a result of the Covid-19 crisis, in the May issue.

“Maybe your knuckles weren’t bleeding, but there was ice,” Timothée Chalamet tells Dame Eileen Atkins. He is recounting, with no small amount of awe, how he first came to hear of the legendary 85-year-old actor with whom he is about to appear at The Old Vic. It transpires that Oscar Isaac, Chalamet’s co-star in the upcoming blockbuster Dune, was at the receiving end of Atkins’ fist in Ridley Scott’s Robin Hood (all in the name of acting, of course). Chalamet was duly impressed.
“I gave him the worst time of his life,” says Atkins, bristling at the memory, before merrily launching into several candid, very dame-like stories from her time on set – “That was a nightmare movie. A nightmare.”
It is a Saturday afternoon in late February, and the two actors – one a titan of British theatre with an eight-decade career; the other, Hollywood’s most in-demand young leading man, with an insatiable Instagram following – have just finished being photographed together for Vogue. Chalamet, 24, in louche, low-slung denim and a white T-shirt, has folded his Bambi limbs into a chair next to Atkins, whose hawkish frame, in a navy jumper and jeans, belies her 85 years.

“Do you like being called Tim or Timothée or what?” Atkins asks in her warm but brisk RP, all trace of her Tottenham upbringing erased.


“Whatever works,” he replies in a bright American accent, that shock of chestnut hair falling into his eyes. “Anything.”
“So you won’t object to ‘darling’? I call everyone darling. I’m told I mustn’t say it these days.” He assures her he is fine with it: “It’s a rite of passage, being called darling by Dame Eileen Atkins.”
“You always, always, have to put the dame in, otherwise you can’t address me,” she jokes.
It’s good the two are getting all this sorted now. A couple of days after our interview they will begin rehearsals for a seven-week run of Amy Herzog’s play 4000 Miles, in which they star as a grandmother and grandson, each quietly dealing with their own grief. Chalamet takes on the role of Leo Joseph-Connell, a somewhat lost 21-year-old who experiences a tragedy while on a 4,000-mile-long cycle ride with his best friend. Atkins plays Vera Joseph, his widowed 91-year-old grandmother, upon whose Manhattan doorstep Leo unexpectedly arrives in the middle of the night, unsure of where else to go. What follows is a wonderful, and wonderfully witty, study in human relationships, a portrait of two generations with decades between them trying to make sense of the world.

Its stars, who’ve met twice previously, in New York last year, are still very much getting to know each other – and are confident in the appeal. “There are things like this play – hoping I don’t butcher it – where you can just sit back and go, ‘Oh, this is a delicious meal,’” says Chalamet. Atkins agrees. “I have a phrase in mind that I shouldn’t really say because it’s going to sound terrible in print.” Which is? “I find it a dear little play, a really dear little play. I think it should be very moving. But who knows? We might f**k it up.”
It’s unlikely. Atkins has been a regular on The Old Vic’s stage since the 1960s, going toe-to-toe with greats from Laurence Olivier to Alec Guinness, and fellow dames (and close friends) Maggie Smith and Judi Dench. Chalamet, meanwhile, is a relative novice, with only two professional plays under his belt. But since his turn as Elio in 2017’s Call Me by Your Name (for which he was Oscar-nominated), his celluloid rise has been meteoric. Roles in Lady Bird, Little Women, The King and Wes Anderson’s upcoming The French Dispatch have not only earned him the slightly fraught badge of “heart-throb”, but proved him to be among the most captivating actors of his generation.

He says he couldn’t resist the opportunity to come to the capital. “There was something exciting about doing a play that feels very New York in London,” Chalamet explains of taking on the part. He’s a diehard theatre fan, too, revealing he saw the six-and-a-half-hour epic The Inheritance – twice. “There are films like The Dark Knight or Punch-Drunk Love or Parasite that can give you a special feeling. But nothing will be like seeing Death of a Salesman on Broadway with Philip Seymour Hoffman or A Raisin in the Sun with Denzel Washington.”
Herzog’s writing particularly spoke to him. “Leo’s in a stasis that was very appealing to me,” he continues. “We find our crisis in moments of stasis, but there’s an irony to it when you’re young, because the law of the land would have you think that to be young is to be having fun, to be coming into your own. But as everyone at this age who’s going through it knows, it’s often a shitshow.”

It’s safe to say that, in casting terms, director Matthew Warchus, also artistic director of The Old Vic, has hit the jackpot. He first took the play to Atkins three years ago, but it was only towards the end of 2019 that Chalamet came on board. When it was announced, in December, that Hollywood’s heir apparent to Leonardo DiCaprio would be making his London stage debut, the news was met with a level of hysteria not usually associated with the 202-year-old theatre’s crowd.
“Oh, my friends have told me who the audience is,” Atkins chimes in when I ask who they think will be coming to see the show. “It’s 40 per cent girls who want to go to bed with Timothée, it’s 40 per cent men who want to go to bed with Timothée, and it’s 20 per cent my old faithfuls.” Is Chalamet prepared for the onslaught? “I think it will be 100 per cent Eileen’s faithfuls,” he demurs.

On the surface, they can seem quite the odd couple. Chalamet, raised in Manhattan by an American dancer-turned-realtor mother and French father, an in-house editor at the United Nations, may be living a breathless, nomadic movie-star life but there’s an iron core of Gen Z earnestness there. He arrives on set with minimal fuss, even deciding to wear the clothes he came in for one shot, before knocking out some push-ups, politely ordering an omelette and generally being divinely well-mannered.
He turns on the star power for the camera, though, and I can confirm it’s as dazzling up close as it is on the red carpet, where he has, famously, casually redrawn the rules for male dressing. From that Louis Vuitton sparkly bib at the 2018 Golden Globes, to a dove-grey satin Haider Ackermann tux at Venice last year, he’s a true fashion darling. Then, of course, there’s his dating life – from Lourdes Ciccone Leon to Lily-Rose Depp – that remains an endless source of fascination to millions worldwide. (All this, it must be said, is of significantly less interest to Dame Eileen.)
Atkins started dance lessons aged three, shortly before the start of the Second World War. By 12, she was performing professionally in pantomime, not far from where she grew up in north London, the youngest daughter in a working-class family. A fast-established theatre star, wider fame didn’t find her until late in life. Despite memorable turns in Upstairs, Downstairs and Gosford Park, it was the 2000 television hits Cranford and Doc Martin, when she was in her early seventies, that finally made her a household name. Today, she lives alone in west London, since her second husband, the TV and film producer Bill Shepherd, died in 2016. She has often spoken of being happily childless, and has zero time for razzmatazz.

And yet, despite their differences, the pair appear perfectly matched. They already have their grandmother-grandson dynamic down pat. Atkins does a fine line in mischievous eyebrow-raising, and at one point recites a limerick that is, honestly, so rude it almost makes her co-star blush. Chalamet, meanwhile, is politeness personified, still trying to work out his thoughts on various subjects, less inclined to give so much of himself away. There is a physical likeness, too, in their delicate features and fine bone structure. They share a naturally melancholic look, one that melts away when they laugh.

Their upcoming play, which premiered to rapturous reviews Off-Broadway in 2011, “about a block” from Chalamet’s high school, LaGuardia, could have been written for them. “Other than not being American, I’m very like the old woman,” says Atkins of the Pulitzer-shortlisted play. “I can’t be bothered to learn the internet.” If there’s one thing she won’t tolerate in rehearsals, it’s people on their phones. That’s the only thing that will ‘piss me off’,” she says, brusquely.

Ah, phones. Are they really the symbol of generational disconnect? “It’s easy to point to these things,” Chalamet says, tapping his phone on the table, “as the cause or the symptom, but I think my generation is a guinea pig generation of sorts. We’re figuring out the pros and cons and limits of technology.”
Equally, Atkins is keen to distance herself from some of the criticism levelled at her age group. “There’s a saying, isn’t there: if you’re not very left wing when you’re young, you’re heartless. And if you’re not very right wing when you’re old, you’re foolish. I’m not political, but I’m not with this government I can assure you – and I’m not with Brexit. I wanted to wear a sweater saying ‘I did not vote Brexit’, because it was all old people who did. Not me, not me,” she snaps. “I went on the march.”
Both are in agreement that intergenerational friendships are too rare these days. “So. Important,” Chalamet says, hitting the table between each word. “There is so much to learn from people who have walked the path of life. That’s why I’m so looking forward to these next couple of months.”
Atkins is thoughtful on the matter. “I don’t miss the fact I don’t have children, but I do envy my friends who have grandchildren,” she says. “About five or six years ago I met a couple of young people – they are just about 30 this year – and, do you know, we go out together. And people immediately say to me, ‘Are these your grandchildren?’ And I say, ‘No.’ And they say, ‘Your godchildren?’ And I say, ‘No, they’re just friends.’ Everybody thinks there is something weird about all three of us. They just don’t get it. But the boy makes me laugh more than anybody and the girl is enchanting. I have more fun with them than I do with almost anybody else.”

I remind Atkins about her description of today’s youth as being overly serious. “I do call them the New Puritans, yes,” she says, before motioning to her young co-star. “He probably drinks like a fish.”
Chalamet, currently single, is remaining tight-lipped about plans for his new London life, and how many late-night manoeuvres in Soho or Peckham it may involve. “I’ve got friends here, which is nice. But I’m here for this – to be terrified at The Old Vic.”
Before we leave, there is a final thing to clear up – Atkins’ aforementioned limerick. “Do you know about the Colin Farrell situation?” Eileen asks Timothée. No, comes his reply. “Better get it over with now because someone will tell you,” she says, proceeding to explain how, when she was “69, about to be 70” and filming Ask the Dust with a 27-year-old Farrell, “he made a pass at me. He came to my hotel room. He was enchanting. I let him chat for two hours, thoroughly enjoying it, but no not that. He was very cross I didn’t.”
But then, she explains guiltily, she later told the story during “some stupid TV show” (Loose Women), where despite her best efforts at keeping Farrell’s identity secret, the internet did its thing and news got out. An apology to Farrell was required. “So I left a limerick on Colin’s phone…” she says. She clears her throat: “There once was a **** of a dame…” she begins, in her imitable theatrical timbre, before reeling off one of the filthiest rhymes I’ve ever heard.

There is a moment of stunned laughter. “Wow, that’s sincerely amazing,” comes Chalamet’s response, as Atkins finishes the verse. He gives her a solemn oath: “I promise I won’t hit on you.”

@Emjy
Merci beaucoup pour cet interview   Je ne savais pas qu'il était disponible, j'étais allée sur le site de Vogue lors de la parution des photos et l'interview n'était pas encore là.

Citation :

“Oh, my friends have told me who the audience is,” Atkins chimes in when I ask who they think will be coming to see the show. “It’s 40 per cent girls who want to go to bed with Timothée, it’s 40 per cent men who want to go to bed with Timothée, and it’s 20 per cent my old faithfuls.” Is Chalamet prepared for the onslaught? “I think it will be 100 per cent Eileen’s faithfuls,” he demurs.

J'ai beaucoup aimé la remarque d'Eileen Atkins   et je connaissais l'anecdote sur Colin Farrell, elle en avait effectivement parler dans un talk show   et avait été très flattée par la proposition.

Cet extrait m'a bien fait rire Eileen Atkins a l'air d'avoir un humour mordant, on ne doit pas s'ennuyer une seconde avec elle !

Et quand elle parle du Brexit :

Citation :

Equally, Atkins is keen to distance herself from some of the criticism levelled at her age group. “There’s a saying, isn’t there: if you’re not very left wing when you’re young, you’re heartless. And if you’re not very right wing when you’re old, you’re foolish. I’m not political, but I’m not with this government I can assure you – and I’m not with Brexit. I wanted to wear a sweater saying ‘I did not vote Brexit’, because it was all old people who did. Not me, not me,” she snaps. “I went on the march.”

J'ai aussi aimé ce passage :

Citation :

On the surface, they can seem quite the odd couple. Chalamet, raised in Manhattan by an American dancer-turned-realtor mother and French father, an in-house editor at the United Nations, may be living a breathless, nomadic movie-star life but there’s an iron core of Gen Z earnestness there. He arrives on set with minimal fuss, even deciding to wear the clothes he came in for one shot, before knocking out some push-ups, politely ordering an omelette and generally being divinely well-mannered.

C'est intéressant de noter qu'il vient du théâtre et qu'en faisant le choix de monter sur les planches, il revient à ses premières amours.

Emjy a écrit:

C'est intéressant de noter qu'il vient du théâtre et qu'en faisant le choix de monter sur les planches, il revient à ses premières amours.

J'ai envie de dire que c'est en grande partie ce qui fait son talent, c'est ce qui fait qu'il arrive à jouer avant autant de naturel et de conviction. C'est très cliché ce que je dis, mais le théâtre oblige les acteurs à se mettre à nu (parfois littéralement même), ils ne peuvent rien cacher au public, même quand ils ne sont pas au centre de la scène, ils doivent continuer à jouer. Il n'y a pas de droit à l'erreur, ils ne peuvent pas arrêter et recommencer s'ils oublient leur réplique, c'est toute une discipline, et c'est une vraie force.

J'avais demandé une fois à Brian J. Smith (Will dans Sense ce qui était le plus challenging entre jouer sur scène ou devant une caméra, et il m'avait répondu que le cinéma était beaucoup plus difficile, parce qu'au théâtre, à force de jouer un même personnage soir après soir, tu finis par le connaitre par coeur, et par ne plus avoir le sentiment de jouer. Et c'est vrai que je suis toujours plus impressionnée par le naturel de l'interprétation d'acteurs venant du théâtre que les autres. 98% de mes acteurs et actrices préféré.e.s viennent d'ailleurs du théâtre

Je suis encore loin d'avoir fait le tour de sa filmographie, mais il est à n'en pas douter l'un des plus talentueux de sa génération !

Merci pour cette anecdote au sujet de à Brian J. Smith, ce qu'il dit est tout à fait intéressant et donne à réfléchir.
C'est vrai que sur scène, un acteur ne peut tromper personne. Il est mis à nu en quelque sorte, j'imagine que ça doit être une expérience galvanisante pour lui.

Filipa a écrit :

Citation :

Je suis encore loin d'avoir fait le tour de sa filmographie, mais il est à n'en pas douter l'un des plus talentueux de sa génération !

Quels films de Timothée te reste-t-il à voir ?

Emjy a écrit:

Quels films de Timothée te reste-t-il à voir ?

C'est plus rapide de dire ceux que j'ai vu : "Call Me By Your Name" (évidemment), "Hostiles" (j'avais d'ailleurs oublié qu'il était dedans, quelle surprise de l'entendre parler français d'un coup !), "Miss Stevens" (une très belle découverte !), "Hot Summer Nights" et "My Beautiful Boy".
Il était excellent à chaque fois, même si je regrette (surtout pour lui), qu'on lui ait donné souvent à jouer le même genre de personnages.

Je n'ai pas vu Miss Stevens mais je le note ! Tu n'as pas encore vu Little Women ?

Non, toujours pas... Je ne vais plus au cinéma depuis un moment, et je ne veux pas l'acheter en digital vu que je compte de toute façon acheter le DVD, donc je me dis que je peux bien attendre encore trois semaines et ainsi le voir dans des conditions optimales !

Filipa a écrit:

Non, toujours pas... Je ne vais plus au cinéma depuis un moment, et je ne veux pas l'acheter en digital vu que je compte de toute façon acheter le DVD, donc je me dis que je peux bien attendre encore trois semaines et ainsi le voir dans des conditions optimales !

Je comprends ! Je viens de voir que le film sortait le 20 mai en DVD en France effectivement 

De nouvelles photos de Timothée Chalamet signées Heidi Slimane. Je les trouve belles et sobres.

Sur certaines, on dirait un vrai petit Robinson Crusoé 

Ces photos sont très belles
J'aime beaucoup la troisième photo en noir et blanc