SPQR, chapitre IX : Les métamorphoses d'Auguste

Je vous propose de lire pour le mois de février 2023 le chapitre Les métamorphoses d'Auguste et donc, le début de l'Empire  

Remarquez-vous l'absence d'impartialité de l'auteur?

Je me demande si je suis la seule génée par le côté très partial de l'auteur, avec d'un côté Cicéron dont elle pardonne tous les travers  et de l'autre côté Jules César dont elle parle brievement sans passion, et encore pire pour Auguste?
Et pareil pour le vilain Marc Antoine

Parce qu'entre le "pauvre Cicéron ne méritait pas de se faire trancher la tête et une main", et Auguste qui est décrit comme "le vieux reptile", puis moqué par sa taille "Les chaussures réhaussées qu'il portait pour dissimuler sa petite taille, comme bien des autocrates depuis lors"..., ça fait un peu beaucoup.

J'ai également noté qu'à aucun moment Mary Beard ne parle des enfants de Marc-Antoine et de Cléopatre après le décès de ces derniers, alors que justement, Auguste s'est montré très humain et les a ramenés à Rome où ils ont été élevés par sa soeur Octavia (qui élevait déjà les deux filles qu'elle avait de Marc Antoine, Antonia Major et Antonia Minor, mais également d'autres enfants de son ex-mari)
Trop d'humanité?

Le Triumvirat

Je suis restée un peur sur ma faim concernant le Triumvirat, puisqu'une telle division des pouvoirs entre Lépide, Marc Antoine et Octavien montre une vision à long terme d'un gouvernement.
L'auteur n'a semblé retenir que les executions (dont son cher Cicéron) mais pas beaucoup d'autre chose.
J'aurais aimé en apprendre plus sur Lépide

Le règne d'Auguste
Je ne savais pas que son règne était le plus long de tout l'empire Romain...
J'ai l'impression que les règnes suivants vont être bien courts...

@Barbara

Citation :

Ce chapitre m’a bien intéressé. Mais du coup, je note que l’auteur ne nous donne pas une vue exhaustive.

C'est ce qui m'enerve un peu dans ce livre, le déséquillibre entre ce que l'auteur trouve intéressant et qui donc est très détaillé (en gros, Cicéron) et des chapitres supers rapides sur Jules César, le Triumvirat etc...

Remarquez-vous l'absence d'impartialité de l'auteur?

Je ne pense pas que l'auteure pardonne tous ses défauts à Cicéron, c'est plutôt, à mon avis, qu'il est une grande source de documentation sur la vie d'un patricien et de son cercle familial à l'époque, donc elle se réfère beaucoup à lui. Mais pas toujours pour le montrer sous un angle positif pour lui.

Le Triumvirat

Je suis un peu partagée sur cette question. C'est vrai que j'attendais d'en apprendre plus sur cette période. Après, je pense que ce n'est pas la plus remplie de hauts faits d'arme, justement parce que les 3 s'annihilaient plus ou moins respectivement. Cela n'a duré aussi que quelques années, par rapport au long règne d'Auguste (je ne m'étais jamais dit qu'il avait été empereur si longtemps, ni qu'il était mort si vieux pour l'époque). Encore plus court si on compare avec les 200 ans d'empire à venir.