SPQR, chapitre X : Quatorze empereurs

Je vous propose de lire pour le mois de mars le chapitre X sur les quatorze empereurs qui ont succédés à Auguste.
Certains sont très connus: Caligula, Claudius, Hadrien... mais d'autres beaucoup moins.

Je n'ai qu'un mois de retard, je m'y mets, je m'y mets !!

@Arwen
Courage
Une fois ce chapitre lu, nous aurons lu 92% du livre (selon goodreads), on y est presque

La succession des empereurs romains, la fin de l'hérédité

C'est ce que j'ai trouvé de plus intéressant dans ce chapitre, apprendre que finalement, en dehors de la dynastie Julio-Claudienne (Auguste, Tibère, Caligula, Claude et Néron), la succession s'est plutôt faite par un choix et non via une descendance spécifique.
Dans la premièr dynastie, Auguste a adopté son beau-fils et gendre (et oui, les deux!), Tibère a lui-même adopté ses neveux et petits-neveux, Claude a adopté le fils de sa femme, mais après cette dynastie, il semble y avoir eu un choix déliberé pour mettre au pouvoir le plus compétent.

Il faut dire qu'être un descendant direct d'un empereur était une position hautement périlleuse. Il n'y a qu'à étudier le nombre hallucinant d'héritiers d'Auguste qui ont été tués/suicidés/exilés/bannis pour que finalement Tibère prenne le pouvoir pour s'en rendre compte.

Qu'avez-vous appris des 14 empereurs?

Finalement pas grande chose, voire rien du tout à part des anecdotes qui ne peuvent pas être vérifiées.
L'auteur m'agace de plus en plus en survolant des sujets qui devraient/pourraient être intéressant.
On ne lui demande pas forcément de détailler en 10 pages chacun des empereurs, mais à part apprendre que Claude a fait tuer 32 sénateurs pendant son règne et comment s'est fait assassiner Caligula et sa famille, avec l'anecdote attribuée à Vespasien sur la collecte des urines , on n'apprend strictement rien.
La conquète de l'Angleterre par Claude? aucune mention..
Le mur d'Hadrien non plus

La succession des empereurs romains, la fin de l'hérédité

Oui, en sachant que l'hérédité, même pour les Julio-Claudiens, n'était pas aussi stricte que, par exemple, pour les monarchies européennes du Moyen-Age ou même d'aujourd'hui : ce n'était pas forcément l'aîné des fils qui héritait automatiquement.
Ce n'est d'ailleurs pas plus mal d'avoir une certaine liberté dans le choix de l'héritier : choisir le "best fitted" (le mieux adapté) au rôle aurait pu, à l'époque médiévale, éviter de mettre sur le trône d'Angleterre un Henry VI ou sur celui de France son grand-père, Charles VI, ou même un Edward II d'Angleterre.
Si je me souviens bien de mes lectures adolescentes, les Aztèques faisaient comme ça, ils choisissaient dans la famille de l'Empereur défunt celui qui serait le mieux à même de reprendre le flambeau, ce pouvait être un neveu ou un cousin aussi bien qu'un descendant en ligne directe. Les Incas, eux, devaient suivre la ligne directe avec le même droit d'aînesse qu'en Europe, et résultat leur dernier empereur, Atahualpa, n'était pas du tout prêt à affronter les Conquistadors espagnols (il était un peu "faible d'esprit apparemment).

Qu'avez-vous appris des 14 empereurs?

Alors oui, je comprends ta frustration Diana, moi aussi je suis déçue de ne pas avoir eu droit à des détails sur chaque empereur l'un après l'autre, c'est ce que j'attendais à ce moment du livre. Mais je ne dirais pas que je n'ai strictement rien appris dans ce chapitre, quand même.
L'auteure parle de la période couverte dans ce chapitre comme d'un ensemble, elle commence même par faire apparaître les points communs entre ces 14 empereurs et leurs règnes. Et c'est vrai que la période n'est pas si longue, avec des empereurs qui n'ont pas régné bien longtemps pour certains. Cela fait donc sens, à mon avis, de traiter l'ensemble comme un tout plutôt que de le diviser par empereur. Même si, encore une fois, je trouve cela un peu frustrant pour le lecteur intéressé par la période.

Arwen a écrit:

 Et c'est vrai que la période n'est pas si longue, avec des empereurs qui n'ont pas régné bien longtemps pour certains. Cela fait donc sens, à mon avis, de traiter l'ensemble comme un tout plutôt que de le diviser par empereur. Même si, encore une fois, je trouve cela un peu frustrant pour le lecteur intéressé par la période.

On en apprend un peu plus dans le dernier chapitre, mais ce n'est pas très détaillé, hélàs..

Cette fois, c’est moi qui suis en retard bien que j’ai lu cette partie il y a quelques semaines! Je ne suis pas trop choquée par le traitement des 14 empereurs. Je me demande si ce livre assez touffu n’a pas été écrit pour des débutants (?!), en survolant certaines choses. Là, en abordant leurs règnes de façon presque transversale, cela ouvre la possibilité d’aller lire ailleurs si ça nous tente. Je garde en tête que l’auteur souhaite aussi mettre en avant les ponts entre hier et aujourd’hui. Comme je n’y connais rien, j’ai été étonnée lire que Caligula n’était pas aussi tordu qu’on le disait.