Les sept morts d'Evelyn Hardcastle de Stuart Turton

Ce roman policier qui a beaucoup fait parler de lui en Angleterre sort chez Sonatine le 16 mai prochain.

Citation :

Aiden Bishop dispose seulement de quelques heures pour découvrir l'identité de l'assassin d'Evelyn Hardcastle et empêcher son meurtre. Tant qu'il n'y parvient pas, il est condamné à revivre sans cesse la même journée, celle de la mort d'Evelyn Hardcastle. Premier roman

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Tiens, le pitch me parle, ça peut être sympa

Le pitch est sympa en effet, et Sonatine est souvent gage de qualité alors...

Je l'ai vu partout dans sa version anglaise et malgré cette surexposition, il me tente toujours

Emjy, nous avons failli nous téléscoper car j'avais justement l'intention d'ouvrir un topic sur ce livre tellement il me tente !
Mais je pense que je le lirai en VO.

Mon avis sur ce livre que j'ai beaucoup aimé !

Un homme se réveille sans repères dans une forêt, il ne sait pas où il est, il ne sait pas qui il est, il a un seul mot à l'esprit : Anna. Cela, il le sait, il doit sauver Anna.
Le début de ce roman reflète assez justement le sentiment d'étrangeté ressenti en commençant la lecture de Les sept morts d'Evelyn Hardcastle. J'ai été un peu désarçonnée mais j'ai tout de même continué ma lecture et je me suis vite prise au jeu de cette enquête hors normes.
Cet ouvrage est un OVNI. Dans les remerciements, l'auteur le qualifie lui-même de "roman policier avec des voyages dans le temps et des changements de corps".
Le rythme est entraînant et les situations s'enchaînent sans temps mort.
Je me suis laissée envelopper par l'ambiance de ce manoir georgien, début 20ème siècle. Les aristocrates, les valets de pied, le majordome, les femmes de chambre, les servantes, les palefreniers, tous ces éléments contribuent à cette irrésistible atmosphère so british.
C'est une lecture assez complexe, avec de nombreux protagonistes, mais on ne peut qu'être admirative de la maîtrise narrative de son auteur qui nous balade dans un labyrinthe spatio-temporel vertigineux.

bookish love a écrit:

Mais je pense que je le lirai en VO.

Je reviens sur ce que j'ai dit : toujours envie de le lire mais vu la remarque de GBGF, je vais peut-être le lire en français (dixit la fille qui risque de l'acheter quand même en VO cet été parce qu'elle va craquer ! )

Mais il est vraiment bien ou pas ? Pck j hésite souvent mais j'ai peur d'être déçue :/

Il est dans ma PAL, normalement je vais le commencer fin juin ! J'ai hâte, il l'air vraiment bien !

@MamzelleDarcy : Je ne peux pas te garantir que tu aimeras, ceci n'est que mon avis et donc il est forcément subjectif
Si tu te lances, tu viendras nous dire ce que tu en as pensé.

Avec plaisir ! Je le met sur ma liste plutôt d'automne vu l'ambiance du livre ^^

Titine75 a écrit:

Il est dans ma PAL, normalement je vais le commencer fin juin ! J'ai hâte, il l'air vraiment bien !

Je le commande ce soir, je vais le prendre en français juste pck j adore la converture !

Je l'ai commencé hier! J'ai lu une cinquantaine de page et je commence doucement à rentrer dans l'histoire.

Le roman sort en poche chez 10 18 le 7 mai !

Je me rends compte que je n'avais pas laisser mon avis ici sur ce formidable roman.

Il est difficile de parler des « Sept morts d’Evelyn Hardcastle » car il faut préserver les nombreuses surprises qui attendent son lecteur. Au premier abord, le roman de Stuart Turton est un classique whodunit dans le plus pur esprit britannique. Nous sommes dans un manoir géorgien décrépi au début du XXème siècle. La famille aristocratique organise une grande soirée avec de nombreux invités. Ils sont entourés d’un majordome, de valets de pied, de femmes de chambre et de palefreniers. Un meurtre va entacher les réjouissances et l’ensemble du roman consistera à trouver l’assassin et ses motivations. « Les sept morts d’Evelyn Hardcastle » est une sorte de mixte entre » Downton Abbey » et le Cluedo !

Mais Stuart Turton réinvente totalement le genre du whodunit. Il nous invite dans une narration à la construction labyrinthique, tortueuse qui demande une certaine concentration (je dirai même qu’il nécessite quelques notes pour ne pas perdre le fil et en profiter totalement). En effet, le lecteur va voyager entre différents personnages et dans le temps. C’est vertigineux mais également très réjouissant pour le lecteur s’il accepte les règles du jeu. Et Stuart Turton réussit l’exploit de tenir un rythme effréné sur 544 pages sans que sa narration en pâtisse. Le dispositif est tellement original, tellement bien mené que j’ai craint la déception à la fin. Et cela n’a pas été le cas, le cap est tenu jusqu’à la dernière page. Chapeau à Stuart Turton d’avoir réussi son challenge !

« Les sept morts d’Evelyn Hardcastle » est un whodunit d’une grande originalité, totalement addictif pour le lecteur qui accepte le postulat de départ et qui tient totalement ses promesses de la première à la dernière page. Un premier roman ambitieux et audacieux qui renouvelle le genre et que je ne peux que vous conseiller si vous aimez les romans policiers à la Agatha Christie.

Encore un roman dont je n'avais pas entendu parler, la couverture est chouette et l'avis de Titine m'intrigue!

ENFINNNN !

J'attends la couverture du poche avec impatience en espérant ne pas être déçue car celle du GF était très belle.

Shelbylee a écrit:

ENFINNNN !

J'attends la couverture du poche avec impatience en espérant ne pas être déçue car celle du GF était très belle.

La voici :

Bon alors je la trouve trop chargée et le doré ne colle pas avec le bas. Mais je ferai avec.

Comme Shelbylee, je ne suis pas fan de la couverture, on dirait deux couvertures mélangées l'une avec l'autre. Le doré est joli, j'aurais préféré que l'ensemble soit dans ce style.

Concernant la couverture, je la trouve plutôt chouette pour ma part. Je trouve que le mélange des genres (entre ciel doré et vieux manoir dans la nuit) reflète bien les différentes facettes du roman, et elle attire l'oeil, ce qui n'est pas négligeable pour intriguer le lecteur dans une librairie !

Côté roman, je l'ai lu avec avidité (avec le recul, je me dis même que je l'ai peut-être lu trop vite d'ailleurs...). Pourtant, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, je ne comprenais pas pourquoi le début ne correspondait pas à la quatrième (ce n'était pas le même personnage - ne cherchez pas à comprendre et laissez-vous porter !)... Et puis peu à peu, j'ai vu le jeu narratif se mettre en place, et j'ai eu envie d'en savoir plus, de comprendre...

La construction narrative est d'ailleurs très impressionnante. J'ai craint un instant que tout ça ne débouche sur pas grand chose, mais non, toutes les questions ont bien des réponses.

J'ai trouvé ce livre fascinant et original, complexe comme il faut pour un pavé de 600 pages et avec des intrigues à tiroir. L'atmosphère est fort bien rendue, avec ce manoir georgien pas loin de tombé en ruines, toute une galerie de personnages qui circulent là, de sombres histoires de famille, le jeu des apparences et des secrets...

J'ai acheté ce livre il y a une semaine et me retrouve devant comme un morceau de chocolat que l'on m'interdirait de manger ! J'ai bien compris qu'il fallait rentrer dedans et je ne voudrais pas gâcher ma lecture en lisant une page par-ci et par-là. Donc fin juillet, dans mon nouveau jardin, sous un arbre à l'ombre, je le commencerai. Ma seule crainte finalement : j'attends beaucoup de cette lecture, car j'en entends parler depuis sa sortie en VO.
A bientôt pour mon avis !

J'ai lu ce roman il y a quelques mois, j'ai beaucoup aimé même si j'ai mis un peu de temps à entrer dedans, le temps de tout comprendre à l'intrigue, aux différentes journées passées dans la peau de différents personnages... Mais ensuite, j'ai vraiment accroché à l'intrigue, son originalité...

Et la couverture, aussi bien en grand format qu'en poche, est superbe

Je viens de le finir et j'ai été très contente de ma lecture. Je l'ai lu d'une traite sans le lâcher d'ailleurs et j'ai vraiment trouvé l'histoire très inventive!
Je vois que je n'ai pas été la seule à être perdue au début des premiers chapitres me demandant si il n'y avait pas eu une erreur d'impression avec ma copie et que c'était un autre roman que je tenais entre les mains. Mais non pas d'erreur bien sûr mais c'est assez déroutant de prime abord! (en plus moi qui m'attendais à une histoire de détective traditionnelle type Hercule Poirot ce n'est pas du tout ce genre de livre ahaha !)

J'ai eu aussi un peu de mal avec la grossophobie lié à un des personnages, avec les clichés inhérents à ce genre de chose (il est gros, il mange tous le temps comme un ogre ou un porc suivant les descriptions, et tous le reste des des images animalières ou grossières et dégradantes) enfin c'est vraiment un passage où j'ai eu du mal . Heureusement que le personnage est montré comme très intelligent de l'autre côté aussi ça fait passer la pilule du traitement auquel il à le droit.

J'ai vu sur la page des remerciements que l'auteur avait mis 3 ans à finir d'écrire et ça se comprend c'est très inventif et il ne faut pas perdre le fil de l'histoire !
Un roman que je conseillerai quand même malgré ses petits défauts.

Je suis d'accord sur ce que tu dis sur le personnage, mais ce que j'ai trouvé intéressant dans le concept pour réfléchir, même si je ne suis pas d'accord avec certains aspects

Spoiler: